La désinvestissement économique, également connue sous le nom de désinvestissement sélectif ou encore de boycott économique, est une stratégie utilisée par les individus, les groupes ou les gouvernements pour protester contre les politiques ou les actions d’une entreprise, d’un pays ou d’une entité en retirant leurs investissements ou en cessant d’acheter ses produits ou services. Cette action est généralement motivée par des préoccupations éthiques, politiques, sociales ou environnementales.
Le désinvestissement économique peut prendre plusieurs formes, notamment :
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Désinvestissement financier : Il s’agit de vendre des actions, des obligations ou d’autres investissements détenus dans une entreprise ou une entité spécifique en raison de désaccords avec ses politiques ou ses pratiques.
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Boycott des produits ou services : Les individus ou les groupes peuvent choisir de ne plus acheter les produits ou les services d’une entreprise ou d’un pays en signe de désapprobation.
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Désinvestissement institutionnel : Les grandes institutions financières, telles que les fonds de pension, les universités ou les organisations religieuses, peuvent choisir de retirer leurs investissements d’une entreprise ou d’un secteur en raison de préoccupations éthiques ou sociales.
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Désinvestissement gouvernemental : Les gouvernements peuvent également choisir de retirer leurs investissements ou de cesser de faire des affaires avec un pays ou une entité en raison de divergences politiques ou de violations des droits de l’homme.
Le désinvestissement économique est souvent utilisé comme moyen de pression pour inciter une entreprise ou un pays à changer ses politiques ou ses pratiques jugées inacceptables. Il peut également être utilisé pour soutenir des causes ou des mouvements sociaux spécifiques, tels que les droits de l’homme, l’environnement ou la justice sociale.
Plus de connaissances
Le désinvestissement économique est une stratégie qui a été largement utilisée dans le cadre de divers mouvements sociaux et politiques à travers le monde. Voici quelques exemples historiques et contemporains de désinvestissement économique :
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Mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud : Pendant les années 1970 et 1980, de nombreux pays, institutions financières et individus ont désinvesti de l’Afrique du Sud pour protester contre le régime de l’apartheid. Ce mouvement a contribué à isoler économiquement l’Afrique du Sud et à accroître la pression internationale pour mettre fin à l’apartheid.
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Campagne BDS contre Israël : Le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) vise à exercer une pression économique sur Israël pour mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens. Il appelle au boycott des produits israéliens, au désinvestissement des entreprises qui font des affaires en Israël et aux sanctions contre le gouvernement israélien.
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Désinvestissement du tabac : De nombreux investisseurs ont choisi de désinvestir des entreprises liées au tabac en raison des préoccupations croissantes concernant les effets nocifs du tabagisme sur la santé publique.
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Désinvestissement du carbone : Dans le cadre des efforts pour lutter contre le changement climatique, de nombreux investisseurs ont commencé à désinvestir des industries liées aux énergies fossiles, telles que le charbon, le pétrole et le gaz, en faveur des énergies renouvelables.
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Désinvestissement de l’industrie militaire : Certains groupes et institutions ont choisi de désinvestir des entreprises impliquées dans la fabrication d’armes ou de matériel militaire en raison de préoccupations éthiques ou de droits de l’homme.
Le désinvestissement économique est souvent considéré comme un moyen efficace de faire pression sur les entreprises ou les gouvernements pour qu’ils changent leurs politiques ou leurs pratiques. Cependant, ses effets peuvent varier en fonction de divers facteurs, tels que l’ampleur du désinvestissement, le soutien populaire et la réaction des entreprises ou des gouvernements ciblés.
