Le poème en prose, appelé « نثر » (nathr), était une forme poétique populaire dans la poésie arabe préislamique. Il s’agit d’une composition en prose rythmée qui présente souvent une structure symétrique, avec des phrases ou des idées qui se répondent. Cette forme poétique était utilisée pour exprimer une variété de thèmes, tels que l’amour, la nature, la guerre et la méditation philosophique. Certains poètes arabes préislamiques sont célèbres pour leurs compositions en prose, notamment Imru’ al-Qays et Antara Ibn Shaddad.
Plus de connaissances
Le « نثر » (nathr) était une forme de poésie en prose qui était particulièrement populaire dans la période préislamique en Arabie. Cette forme poétique se caractérise par son langage riche et imagé, ainsi que par sa structure symétrique. Les poèmes en prose étaient souvent utilisés pour exprimer des émotions intenses, comme l’amour ou la douleur, ou pour décrire des scènes de bataille ou de nature.
Dans la poésie arabe classique, le nathr était souvent utilisé en contraste avec la forme plus structurée du « قصيدة » (qasida), qui est un poème en vers réguliers avec un schéma de rimes complexe. Alors que la qasida était souvent utilisée pour des sujets sérieux et formels, le nathr était plus libre dans sa forme et son contenu, ce qui permettait aux poètes de s’exprimer de manière plus directe et personnelle.
Certains poètes arabes préislamiques sont célèbres pour leurs compositions en prose, notamment Imru’ al-Qays, dont le poème en prose « معلقة » (Mu’allaqat) est l’une des plus anciennes et des plus célèbres œuvres de la littérature arabe. Antara Ibn Shaddad est un autre poète préislamique connu pour ses compositions en prose, qui reflètent souvent ses expériences en tant que guerrier et son amour pour la poétesse Abla.
