La merveille de l’interdiction du zina (adultère et fornication) dans l’islam
Dans l’islam, le concept de moralité et de pureté est central, et l’une des interdictions les plus strictes et les plus profondes est celle du zina, c’est-à-dire l’adultère et la fornication. Le Coran mentionne cette interdiction dans plusieurs versets, soulignant sa gravité et les conséquences qu’elle entraîne. L’un des versets les plus clairs et puissants à cet égard est : « Et ne vous approchez pas de la fornication. En vérité, c’est une immoralité et une voie déviante. » (Coran, 17:32).

1. L’interdiction explicite dans le Coran
Le Coran interdit explicitement le zina, non seulement en interdisant l’acte lui-même, mais aussi en déconseillant fortement tout comportement ou toute situation pouvant conduire à la tentation. L’expression « ne vous approchez pas » est significative, car elle va au-delà de l’acte en lui-même. L’interdiction s’applique aussi aux préliminaires et aux situations susceptibles de conduire à l’acte de zina, telles que les relations non-mahram (non apparenté) et les comportements inappropriés entre hommes et femmes.
Cette interdiction vise à protéger l’individu et la société. Elle protège la famille, qui est l’unité de base dans l’islam, et elle garantit la préservation des relations fondées sur la pureté, le respect et l’engagement mutuel.
2. Le zina : un fléau pour la société
L’islam considère que le zina est non seulement un péché spirituel, mais qu’il a aussi des répercussions graves sur la société. L’acte de fornication ou d’adultère brise les liens familiaux, érode la confiance dans les relations et nuit à la stabilité sociale. Dans une société où les relations sexuelles sont régies par la moralité et les règles divines, la préservation de la famille et de la société devient primordiale.
Le zina est souvent lié à des comportements comme le mensonge, l’hypocrisie, et la destruction des familles, qui peuvent avoir des effets dévastateurs sur les enfants et sur le tissu social.
3. Les conséquences spirituelles et mondaines du zina
Les conséquences spirituelles du zina sont multiples. Sur le plan spirituel, l’islam enseigne que la commission du zina rend l’âme impur et éloigne la personne de la miséricorde divine. Les péchés liés à cet acte sont graves, mais l’islam offre aussi la voie du repentir. Si une personne se repend sincèrement, demande pardon à Dieu et change son comportement, il est dit que Dieu, dans Sa miséricorde, accepte le repentir.
Sur le plan terrestre, l’adultère et la fornication sont considérés comme des actes qui nuisent à la réputation, la dignité et la pureté de l’individu et de la société. De plus, ils sont souvent associés à la propagation de maladies sexuellement transmissibles, qui représentent une menace pour la santé publique.
4. La préservation de l’honneur et de la dignité humaine
L’interdiction du zina est liée à la préservation de l’honneur et de la dignité humaine. Le mariage, dans l’islam, est une institution sacrée qui permet de canaliser les désirs humains dans un cadre moralement et légalement acceptable. L’adultère, au contraire, est un acte qui dévalorise l’individu et va à l’encontre des valeurs d’intégrité et de respect.
De plus, dans une société musulmane, la réputation d’une personne est d’une grande importance. La fidélité conjugale et la chasteté avant le mariage sont perçues comme des éléments essentiels du respect de soi et des autres.
5. Le rôle du mariage dans la prévention du zina
Le mariage dans l’islam est vu comme une institution protectrice, non seulement pour les individus, mais aussi pour la société dans son ensemble. Le mariage, fondé sur l’engagement et la responsabilité, est vu comme un moyen de protéger les croyants du péché de zina. Le Coran décrit le mariage comme une source de paix, de tranquillité et de confort, et il encourage les musulmans à choisir un conjoint pieux et compatissant.
6. Les punitions en cas de zina
Le zina, lorsqu’il est prouvé devant un tribunal islamique, peut entraîner des sanctions sévères, comme la flagellation ou, dans des cas extrêmes, la lapidation, mais ces punitions sont réservées aux cas où la culpabilité est clairement établie, avec des preuves incontestables (témoignages de témoins fiables, aveux volontaires). Cependant, ces peines sont extrêmement rares, car l’islam insiste sur la présomption d’innocence et sur l’importance de la justice.
L’accent est mis sur la prévention et la réhabilitation, plutôt que sur la punition. L’islam encourage les croyants à se détourner des tentations et à rechercher la pureté spirituelle.
7. La miséricorde divine et la voie du repentir
L’une des caractéristiques les plus remarquables de l’islam est sa mise en avant de la miséricorde divine. Même si le zina est un péché majeur, il existe une possibilité de rédemption pour celui qui se repend sincèrement et cherche à corriger son comportement. Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Quiconque fait une mauvaise action, puis se repend, Dieu l’acceptera » (Hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim).
Cela montre que, bien que le zina soit un péché grave, l’opportunité du pardon divin est toujours ouverte pour ceux qui se repentent sincèrement, cherchent à changer et se dirigent vers une vie de piété.
Conclusion
L’interdiction du zina dans l’islam ne concerne pas seulement l’acte en lui-même, mais englobe également la protection de la famille, la société et la dignité humaine. C’est une règle divine destinée à préserver l’ordre moral et social, et à garantir une vie spirituelle pure et épanouissante. Par le biais du mariage et du repentir, l’islam offre des moyens puissants pour éviter le zina et se rapprocher de Dieu dans la pureté et la piété.