Les Seldjoukides, également connus sous le nom de Seldjoukides ou Seldjoukides, étaient une tribu turque d’Asie centrale qui s’est convertie à l’islam et a émergé comme une force politique majeure dans la région à partir du Xe siècle. Leur montée en puissance a été marquée par leur migration vers l’ouest et leur établissement dans la région du Grand Khorasan, qui correspond approximativement à l’Iran, à l’Afghanistan et à l’Asie centrale.
Le fondateur de la dynastie des Seldjoukides était Seljuk Beg, un chef de tribu turque qui a uni plusieurs tribus turques sous sa bannière. Les Seldjoukides ont commencé à émerger comme une force militaire significative au service des Samanides, un empire iranien qui contrôlait une grande partie de l’Iran et de l’Asie centrale à l’époque. En tant que mercenaires, les Seldjoukides ont gagné en puissance et en prestige, ce qui leur a permis de prendre le contrôle de vastes territoires.

L’un des moments les plus importants de l’histoire des Seldjoukides a été la victoire de Toghril Beg sur les Ghaznévides en 1037, ce qui a ouvert la voie à l’établissement du sultanat seldjoukide de Rum en Anatolie. Sous le règne de Malik Shah Ier (1072-1092), les Seldjoukides ont atteint leur apogée, contrôlant un vaste empire qui s’étendait de l’Asie centrale à la Syrie.
Les Seldjoukides ont été des bienfaiteurs de la culture islamique, favorisant l’émergence de centres culturels et intellectuels importants tels que Bagdad et Rey. Ils ont également joué un rôle crucial dans la transmission des connaissances scientifiques et philosophiques de l’Antiquité gréco-romaine à l’Occident médiéval.
Cependant, à la fin du XIIe siècle, l’empire seldjoukide a commencé à décliner en raison de querelles internes et de pressions extérieures, notamment des croisades et de l’invasion mongole. En 1243, les Seldjoukides ont été vaincus par les Mongols à la bataille de Köse Dağ, ce qui a marqué la fin de leur domination en Anatolie. Bien que certaines branches de la dynastie aient survécu dans diverses régions pendant un certain temps, le pouvoir politique des Seldjoukides avait largement disparu à la fin du XIIIe siècle.
Plus de connaissances
Les Seldjoukides ont laissé un héritage significatif dans l’histoire de l’islam et de l’Asie centrale. Voici quelques points supplémentaires sur leur histoire et leur impact :
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Expansion territoriale : Les Seldjoukides ont étendu leur empire sur une vaste région, allant de l’Asie centrale à l’Anatolie, englobant des terres qui font aujourd’hui partie de l’Iran, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Syrie et de la Turquie.
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Administration et gouvernance : Ils ont établi un système administratif efficace basé sur la délégation du pouvoir aux gouverneurs locaux, tout en maintenant une autorité centrale forte. Ils ont également développé une bureaucratie complexe pour gérer leur empire.
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Influence culturelle : Les Seldjoukides ont été des mécènes des arts et de la culture islamique, favorisant l’émergence de nouvelles formes artistiques et architecturales. Des exemples de leur influence artistique incluent la Grande Mosquée de Konya en Turquie et la Madrasa Bou Inania à Fès, au Maroc.
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Relations avec l’Occident : Les Seldjoukides ont eu des interactions avec l’Occident médiéval, en particulier pendant les croisades. Leur défaite face aux croisés à la bataille de Dorylée en 1097 a marqué le début d’une série de conflits entre les croisés et les musulmans.
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Héritage juridique : Les Seldjoukides ont contribué au développement du droit islamique, en particulier par le biais de l’école de jurisprudence hanafite, qui était prédominante dans leur empire.
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Déclin et succession : À la fin du XIIe siècle, l’empire seldjoukide a commencé à décliner en raison de luttes internes pour le pouvoir et des invasions extérieures, notamment des Mongols. Après la bataille de Köse Dağ en 1243, l’empire seldjoukide a été divisé en plusieurs entités dirigées par des princes locaux.
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Héritage moderne : Bien que l’empire seldjoukide ait disparu en tant qu’entité politique, son héritage culturel et politique a perduré. Les Seldjoukides sont souvent considérés comme les précurseurs des empires turcs ultérieurs, tels que l’Empire ottoman. De nos jours, leur influence se ressent encore dans les régions qu’ils ont gouvernées, notamment en Anatolie et en Iran.