« La Boîte à merveilles », ou « Lukandar Bir El Watawat » en arabe, est un roman de l’écrivain marocain Ahmed Sefrioui, publié pour la première fois en 1954. L’histoire se déroule dans la médina de Casablanca dans les années 1930. Le roman est considéré comme l’un des classiques de la littérature marocaine contemporaine et est souvent étudié dans les écoles du Maroc et d’autres pays francophones.
Le récit est raconté à la première personne par le personnage principal, un jeune garçon nommé Sidi Mohammed, surnommé « Tetouani » en raison de ses origines de Tétouan. Le roman décrit la vie quotidienne de Sidi Mohammed, sa famille, ses voisins et son quartier.
Au centre de l’histoire se trouve « La Boîte à merveilles », une petite boîte en bois remplie de souvenirs précieux de la mère de Sidi Mohammed. Cette boîte devient un symbole de rêverie et de refuge pour le garçon, lui permettant de s’évader de la réalité difficile de sa vie quotidienne.
Le roman explore des thèmes tels que l’enfance, la famille, la tradition, la modernité et la nostalgie. Il offre également un aperçu de la société marocaine de l’époque coloniale, avec ses contrastes entre tradition et modernité, et ses luttes sociales et économiques.
« La Boîte à merveilles » est un roman émouvant qui a captivé des générations de lecteurs par sa simplicité poétique et sa profondeur émotionnelle. Il reste aujourd’hui un témoignage précieux de la vie quotidienne au Maroc au début du XXe siècle.
Plus de connaissances
« La Boîte à merveilles » est un roman semi-autobiographique qui puise dans les souvenirs de l’auteur, Ahmed Sefrioui, pour dépeindre la vie dans la médina de Casablanca à l’époque du protectorat français au Maroc. L’œuvre offre un regard intimiste sur la vie quotidienne et les relations familiales dans ce contexte historique et culturel particulier.
Le personnage principal, Sidi Mohammed, est un enfant sensible et rêveur, souvent confronté à la dure réalité de la vie urbaine de l’époque. La « Boîte à merveilles » devient pour lui un refuge où il peut s’évader et trouver du réconfort. Cette boîte renferme des objets qui ont appartenu à sa mère, décédée alors qu’il était très jeune, ce qui ajoute une dimension de nostalgie et de perte à l’histoire.
À travers les yeux de Sidi Mohammed, le lecteur découvre la richesse du quotidien dans la médina, avec ses marchés animés, ses ruelles étroites, ses coutumes et ses traditions. Le roman explore également les thèmes de la modernité et de la tradition, notamment à travers les personnages de la tante et de l’oncle de Sidi Mohammed, qui représentent respectivement ces deux aspects de la société marocaine en évolution.
« La Boîte à merveilles » est un roman intimiste qui met en lumière la richesse de la culture marocaine et offre une réflexion sur l’importance des souvenirs et des traditions dans la construction de l’identité individuelle et collective. Par son style simple et évocateur, Ahmed Sefrioui a su capturer l’essence même de la vie dans la médina, offrant ainsi aux lecteurs un témoignage précieux sur cette période de l’histoire du Maroc.
