L’histoire politique de l’Irak est marquée par une succession de dirigeants qui ont exercé le pouvoir et façonné le destin de ce pays au fil des décennies. L’évolution de la gouvernance en Irak a été influencée par des facteurs complexes tels que les bouleversements politiques, les conflits régionaux et les luttes internes pour le pouvoir. Ainsi, la liste des présidents irakiens reflète ces dynamiques complexes et offre un aperçu de l’évolution politique du pays.
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Abdul Karim Qasim (1958-1963) :
Abdul Karim Qasim a été le premier président de la République d’Irak, suite au coup d’État de 1958 qui a renversé la monarchie. Son règne a été marqué par des réformes sociales et économiques, mais aussi par des tensions internes au sein du gouvernement, aboutissant à son renversement en 1963.
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Abdul Salam Arif (1963-1966) :
Abdul Salam Arif a succédé à Qasim après le coup d’État de 1963. Son mandat a été marqué par des relations tendues avec le Parti Baas et des tentatives de stabilisation politique. Il est décédé en 1966 dans des circonstances mystérieuses, laissant place à son frère. -
Abdul Rahman Arif (1966-1968) :
Abdul Rahman Arif, le frère d’Abdul Salam Arif, a pris la présidence après la mort de son frère. Son règne a été bref, car en 1968, le Parti Baas a organisé un coup d’État, mettant fin à la présidence d’Arif et ouvrant une nouvelle ère politique en Irak. -
Ahmed Hassan al-Bakr (1968-1979) :
Le coup d’État de 1968 a établi le Parti Baas au pouvoir, avec Ahmed Hassan al-Bakr comme président. Son règne a été caractérisé par des réformes socialistes, mais également par une répression politique. En 1979, Saddam Hussein, alors vice-président, a évincé al-Bakr pour prendre le pouvoir. -
Saddam Hussein (1979-2003) :
Saddam Hussein a exercé une présidence forte et autoritaire, marquée par la guerre Iran-Irak (1980-1988) et l’invasion du Koweït en 1990. Son régime a été critiqué pour les violations des droits de l’homme et la répression politique. L’invasion américaine de 2003 a conduit à la chute de Saddam Hussein et à des changements majeurs dans la gouvernance de l’Irak. -
Gouvernance transitoire (2003-2004) :
Après la chute de Saddam Hussein, l’Irak a connu une période de gouvernance transitoire dirigée par la Coalition provisoire, suivie par la formation d’un gouvernement intérimaire irakien. Cette phase a préparé le terrain pour l’établissement d’un gouvernement souverain dirigé par des Irakiens. -
Gouvernements post-Saddam (depuis 2004) :
Depuis 2004, l’Irak a connu une série de gouvernements, reflétant la complexité des dynamiques politiques et ethniques du pays. Parmi les présidents post-Saddam figurent Jalal Talabani, un Kurde, qui a été président de 2005 à 2014, et Fuad Masum, également un Kurde, qui a occupé la présidence de 2014 à 2018.Le président actuel, en date de ma dernière mise à jour en janvier 2022, est Barham Salih, qui a pris ses fonctions en 2018. Il est important de noter que les développements politiques peuvent évoluer, et il est recommandé de vérifier les sources d’information les plus récentes pour les mises à jour sur la présidence irakienne.
En résumé, l’Irak a traversé des périodes de leadership diverses, chacune façonnant l’histoire du pays de manière unique. Les changements politiques ont souvent été le résultat de coups d’État, d’invasions étrangères et de luttes internes, reflétant les défis constants auxquels l’Irak a dû faire face au cours de son histoire politique tumultueuse.
Plus de connaissances
L’histoire politique de l’Irak est complexe, s’étalant sur plusieurs décennies et marquée par des périodes de stabilité, mais aussi par des conflits internes, des guerres régionales et des changements de régime. L’évolution politique de ce pays du Moyen-Orient a été influencée par des facteurs ethniques, religieux, sociaux et économiques, créant une trame riche en rebondissements et en événements significatifs.
Après la création de l’État irakien en 1921, sous le mandat britannique, la monarchie hachémite a été établie avec Faysal Ier en tant que roi. Cette période a été marquée par des tensions croissantes entre les différentes communautés ethniques et religieuses en Irak. En 1958, un coup d’État a mis fin à la monarchie et a instauré la République d’Irak. Abdul Karim Qasim est devenu le premier président de cette nouvelle république.
Le renversement de Qasim en 1963 a ouvert la voie à une série de changements de pouvoir rapides, caractérisés par des coups d’État successifs. Les officiers du Parti Baas, dont Saddam Hussein faisait partie, ont exercé une influence considérable. La montée en puissance du Parti Baas a atteint son apogée avec le coup d’État de 1968, qui a porté au pouvoir Ahmed Hassan al-Bakr.
Le régime de al-Bakr a introduit des réformes socialistes, nationalisé les secteurs clés de l’économie et consolidé le pouvoir du Parti Baas. Toutefois, en 1979, Saddam Hussein a évincé al-Bakr et a assumé la présidence de l’Irak. Le règne de Saddam Hussein a été marqué par des périodes de prospérité économique, mais aussi par des conflits régionaux dévastateurs, notamment la guerre Iran-Irak dans les années 1980.
L’invasion du Koweït en 1990 par les forces irakiennes a conduit à la première guerre du Golfe, où une coalition internationale dirigée par les États-Unis a expulsé les troupes irakiennes du Koweït en 1991. Les sanctions économiques et les inspections des Nations unies qui ont suivi ont eu des conséquences dévastatrices sur l’économie irakienne et la vie quotidienne de sa population.
La deuxième guerre du Golfe en 2003 a résulté de l’invasion américaine de l’Irak, basée sur des allégations infondées selon lesquelles le pays possédait des armes de destruction massive. Cette guerre a conduit à la chute de Saddam Hussein, mais a également laissé le pays plongé dans un chaos politique et sécuritaire.
La période post-Saddam a été caractérisée par des efforts pour établir un gouvernement stable et démocratique en Irak. Des élections ont été organisées, et un nouveau gouvernement a été formé. Cependant, le pays a continué de faire face à des défis importants, notamment des tensions sectaires, des attaques terroristes, et une instabilité politique persistante.
Jalal Talabani, un Kurde, a été élu président en 2005, marquant une étape importante dans la participation des Kurdes à la gouvernance irakienne. Après lui, Fuad Masum, également kurde, a assumé la présidence de 2014 à 2018. En 2018, Barham Salih, également issu de la communauté kurde, est devenu président de l’Irak.
La diversité ethnique et religieuse de l’Irak, avec une majorité de chiites, une importante minorité sunnite, et des groupes ethniques tels que les Kurdes, a souvent été un défi pour la stabilité politique. Les rivalités sectaires et ethniques ont influencé les choix politiques et ont parfois conduit à des conflits internes.
Il est essentiel de noter que la situation politique en Irak est sujette à des évolutions rapides et que les informations peuvent changer. Les défis auxquels l’Irak est confronté sur le plan politique, économique et sécuritaire nécessitent une attention continue de la part de la communauté internationale et des dirigeants nationaux pour assurer la stabilité et la prospérité à long terme de ce pays au riche passé historique.
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Irak :
L’Irak est le pays principal dont il est question dans cet article. Situé au Moyen-Orient, il a une histoire politique complexe et a été le théâtre de nombreux événements marquants au cours du XXe siècle. -
Abdul Karim Qasim :
Abdul Karim Qasim a été le premier président de la République d’Irak après le renversement de la monarchie en 1958. Son règne a été caractérisé par des réformes sociales et économiques, mais il a été renversé en 1963. -
Abdul Salam Arif :
Abdul Salam Arif a succédé à Qasim en 1963. Son règne a été bref, et il est décédé en 1966 dans des circonstances mystérieuses, laissant place à son frère. -
Ahmed Hassan al-Bakr :
Ahmed Hassan al-Bakr a été président de l’Irak de 1968 à 1979. Son règne a été marqué par des réformes socialistes et la consolidation du pouvoir du Parti Baas. Il a été évincé par Saddam Hussein en 1979. -
Saddam Hussein :
Saddam Hussein a été président de l’Irak de 1979 à 2003. Son règne a été caractérisé par des conflits régionaux, dont la guerre Iran-Irak et l’invasion du Koweït. Il a été renversé lors de l’invasion américaine de 2003. -
Parti Baas :
Le Parti Baas a exercé une influence significative sur la politique irakienne, avec des membres occupant des postes clés, notamment Saddam Hussein. Le parti a joué un rôle majeur dans les coups d’État et les changements de régime en Irak. -
Guerre Iran-Irak :
La guerre Iran-Irak, qui a eu lieu de 1980 à 1988, a été un conflit majeur entre l’Irak de Saddam Hussein et l’Iran voisin. Elle a eu des conséquences dévastatrices pour les deux pays. -
Coup d’État :
Les coups d’État ont été des éléments fréquents de l’histoire politique irakienne, marquant des changements rapides de gouvernement et des transitions de pouvoir. -
Invasion américaine de 2003 :
L’invasion américaine de l’Irak en 2003 a renversé Saddam Hussein et a conduit à une période de gouvernance transitoire, suivie par la formation de gouvernements irakiens post-Saddam. -
Jalal Talabani, Fuad Masum, Barham Salih :
Ces noms font référence à des présidents irakiens post-Saddam, représentant une période de transition politique et de tentatives de consolidation de la gouvernance démocratique en Irak. -
Diversité ethnique :
La diversité ethnique en Irak inclut des groupes tels que les chiites, les sunnites et les Kurdes. Les relations entre ces groupes ont souvent été un défi pour la stabilité politique du pays. -
Rivalités sectaires :
Les rivalités sectaires font référence aux tensions et aux conflits entre les différentes communautés religieuses en Irak, en particulier entre les chiites et les sunnites, qui ont influencé les dynamiques politiques du pays.
Chacun de ces termes est crucial pour comprendre l’histoire politique complexe de l’Irak, avec ses moments de stabilité, de conflits, de changements de régime et d’efforts pour établir une gouvernance démocratique. Ils soulignent les défis auxquels le pays a été confronté tout au long de son histoire, ainsi que les changements significatifs qui ont façonné sa trajectoire politique.
