Les d’hookworms, également appelées ankylose en français, sont des parasites intestinaux qui peuvent infecter les humains et certains animaux. Ces vers sont responsables de la maladie des hookworms (ou ankylose) qui touche particulièrement les populations vivant dans des conditions d’hygiène précaires. Dans cet article, nous explorerons les caractéristiques de ces vers, leurs effets sur la santé humaine, les mécanismes de transmission, les méthodes de diagnostic, ainsi que les options de traitement disponibles pour éradiquer cette infection parasitaire.
Qu’est-ce que les d’hookworms?
Les d’hookworms sont des vers plats et segmentés appartenant à la famille des Ancylostomatidae. Les deux espèces les plus courantes responsables des infections humaines sont Ancylostoma duodenale et Necator americanus. Ces parasites sont particulièrement fréquents dans les régions tropicales et subtropicales, où les conditions environnementales favorisent leur survie et leur transmission.
Les hookworms mesurent généralement entre 5 et 10 mm de long et se caractérisent par une forme incurvée, ce qui leur permet de s’accrocher aux parois de l’intestin grêle humain grâce à leur bouche qui présente des crochets. Les vers adultes pondent des œufs qui sont excrétés dans les selles des individus infectés.
Transmission des hookworms
La transmission des hookworms se fait principalement par contact avec des sols contaminés par des œufs de parasites. Ces œufs éclosent en larves qui, lorsqu’elles entrent en contact avec la peau humaine, pénètrent à travers la peau, en particulier les pieds nus. Une fois dans le corps, les larves migrent vers les poumons, puis remontent les voies respiratoires pour être avalées et se rendre dans l’intestin grêle où elles se fixent et se reproduisent.
Une autre forme de transmission est la consommation d’eau ou d’aliments contaminés par les œufs. Cela peut également se produire lorsque les personnes, notamment celles vivant dans des zones à faible hygiène, consomment des légumes ou des fruits non lavés qui ont été en contact avec des sols infectés.
Les personnes vivant dans des conditions de pauvreté, sans accès à l’assainissement de base ou pratiquant une agriculture de subsistance, sont particulièrement vulnérables à cette infection.
Les symptômes de l’infection par les hookworms
L’infection par les hookworms peut entraîner une gamme de symptômes qui varient en fonction de la gravité de l’infection et de la durée d’exposition aux parasites. Les signes et symptômes peuvent inclure :
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Dermatite de pénétration : Lors de la pénétration des larves dans la peau, une réaction cutanée peut se produire, entraînant des démangeaisons, une éruption cutanée et parfois des gonflements.
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Symptômes pulmonaires : Lors de leur migration vers les poumons, les larves peuvent provoquer une toux, une gêne respiratoire et des symptômes similaires à ceux d’une infection respiratoire.
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Symptômes gastro-intestinaux : Une fois dans l’intestin grêle, les adultes peuvent provoquer des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et des diarrhées. La présence de ces vers peut également entraîner des troubles digestifs chroniques et une perte d’appétit.
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Anémie ferriprive : L’un des effets les plus notables de l’infection par les hookworms est la perte de sang continue causée par les vers adultes qui se fixent à la paroi intestinale et se nourrissent de sang. Cela peut entraîner une anémie en raison de la diminution du nombre de globules rouges, un phénomène particulièrement grave chez les enfants et les femmes enceintes.
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Retard de croissance chez les enfants : Les infections sévères peuvent affecter la croissance et le développement des enfants en raison de la malabsorption des nutriments essentiels, en particulier du fer et des protéines.
Diagnostic de l’infection par les hookworms
Le diagnostic des infections par les hookworms repose principalement sur la détection des œufs du parasite dans les selles d’un patient. Cette méthode est généralement effectuée par un examen microscopique des échantillons de selles. Cependant, dans certains cas, des examens plus approfondis tels que des radiographies thoraciques ou des tests sanguins peuvent être nécessaires pour évaluer l’impact de l’infection sur l’organisme, notamment pour détecter l’anémie et d’autres complications.
Traitement de l’infection par les hookworms
Le traitement de l’infection par les hookworms repose sur l’administration de médicaments antiparasitaires qui ciblent les vers adultes et les larves dans l’intestin. Les médicaments les plus couramment utilisés pour traiter cette infection comprennent :
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Albendazole : Un médicament antiparasitaire efficace contre les hookworms, qui agit en perturbant la formation du cytosquelette des parasites, entraînant leur mort.
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Mebendazole : Un autre antiparasitaire qui inhibe la production d’énergie des parasites, ce qui les empêche de se reproduire et les tue.
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Pyrantel pamoate : Utilisé principalement pour traiter les infections parasitaires intestinales, y compris celles causées par les hookworms. Il agit en paralysant les vers, ce qui permet de les éliminer du corps.
Le traitement médical peut être associé à des compléments de fer pour traiter l’anémie causée par la perte de sang due à l’infection.
Prévention des infections par les hookworms
La prévention des infections par les hookworms repose sur plusieurs stratégies qui incluent :
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Amélioration de l’assainissement : La mise en place d’infrastructures sanitaires appropriées, telles que des toilettes et des systèmes de gestion des eaux usées, est essentielle pour réduire la contamination des sols et des eaux par les œufs de hookworms.
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Éducation à l’hygiène : Informer les populations sur l’importance de se laver les mains régulièrement et de porter des chaussures pour éviter le contact direct avec le sol contaminé est essentiel pour prévenir la transmission.
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Déparasitage de masse : Dans les régions à haut risque, des programmes de déparasitage réguliers peuvent être mis en place pour traiter les populations vulnérables, notamment les enfants et les femmes enceintes, et réduire ainsi la charge parasitaire dans la communauté.
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Surveillance environnementale : Les autorités sanitaires doivent surveiller les zones à risque élevé et mettre en œuvre des mesures de contrôle pour prévenir la propagation des parasites.
Conclusion
Les hookworms représentent un problème de santé publique majeur dans de nombreuses régions du monde, en particulier dans les pays en développement où l’hygiène et l’assainissement sont insuffisants. Bien que l’infection par les hookworms soit évitable et traitable, elle continue d’affecter des millions de personnes chaque année, avec des conséquences graves, notamment l’anémie et les retards de croissance chez les enfants.
La prévention passe par des améliorations des conditions de vie, un accès plus large aux soins de santé, et des programmes d’éducation à l’hygiène. Un traitement précoce avec des médicaments antiparasitaires, combiné à des mesures de déparasitage de masse, est crucial pour éradiquer ces infections et réduire leur impact sur les populations vulnérables.
