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Guide complet données SQL

Les données en SQL, ou Structured Query Language, jouent un rôle central dans la gestion et la manipulation des informations dans les bases de données relationnelles. Elles sont organisées en différentes structures et soumises à diverses contraintes pour assurer l’intégrité et la cohérence des données. Dans cette exploration, nous allons examiner en profondeur les différents types de données en SQL ainsi que les contraintes qui leur sont associées.

Types de données en SQL :

  1. Types de données numériques :

    • INTEGER (INT) : Ce type de données est utilisé pour stocker des valeurs numériques entières sans décimales.
    • BIGINT : Il s’agit d’un type de données entières pouvant stocker des valeurs plus grandes que celles autorisées par INTEGER.
    • DECIMAL ou NUMERIC : Ces types de données sont utilisés pour stocker des nombres décimaux précis, avec une précision fixe.
  2. Types de données de caractères :

    • CHAR(n) : Stocke une chaîne de caractères de longueur fixe, n étant le nombre de caractères.
    • VARCHAR(n) : Permet de stocker une chaîne de caractères de longueur variable, avec une longueur maximale de n caractères.
    • TEXT : Utilisé pour stocker de grandes quantités de texte, sans limite de longueur définie.
  3. Types de données temporelles :

    • DATE : Stocke des valeurs de date au format ‘AAAA-MM-JJ’.
    • TIME : Stocke des valeurs d’heure au format ‘HH:MM:SS’.
    • TIMESTAMP : Stocke des valeurs de date et d’heure, souvent utilisées pour enregistrer la date et l’heure de création ou de mise à jour d’une ligne dans une table.
  4. Types de données binaires :

    • BINARY : Stocke des données binaires de longueur fixe.
    • VARBINARY : Stocke des données binaires de longueur variable.
  5. Types de données booléennes :

    • BOOLEAN : Utilisé pour stocker des valeurs de vérité (VRAI ou FAUX).
  6. Types de données spécifiques :

    • ENUM : Utilisé pour définir une liste de valeurs possibles pour une colonne.
    • JSON : Permet de stocker des données au format JSON (JavaScript Object Notation).

Contraintes sur les données en SQL :

  1. Contrainte de clé primaire (PRIMARY KEY) : Cette contrainte garantit que chaque valeur dans une colonne est unique et qu’aucune valeur NULL n’est autorisée, ce qui permet d’identifier de manière unique chaque ligne dans une table.

  2. Contrainte de clé étrangère (FOREIGN KEY) : Utilisée pour établir une relation entre deux tables, cette contrainte garantit l’intégrité référentielle en spécifiant qu’une colonne ou une combinaison de colonnes dans une table enfant doit correspondre à une valeur dans une colonne de la table parente.

  3. Contrainte NOT NULL : Cette contrainte spécifie qu’une colonne ne peut pas contenir de valeurs NULL, ce qui signifie qu’une valeur doit être fournie pour chaque ligne de la table.

  4. Contrainte UNIQUE : Cette contrainte garantit que chaque valeur dans une colonne est unique, mais contrairement à la contrainte PRIMARY KEY, elle autorise les valeurs NULL.

  5. Contrainte CHECK : Utilisée pour spécifier une condition qui doit être respectée pour les valeurs entrées dans une colonne.

  6. Contrainte de vérification de domaine : Une contrainte qui assure que les valeurs d’une colonne sont limitées à un ensemble spécifié de valeurs.

  7. Contrainte de taille de colonne : Cette contrainte limite la taille des données pouvant être stockées dans une colonne, ce qui est souvent utilisé avec les types de données de caractères.

En utilisant judicieusement ces types de données et contraintes, les concepteurs de bases de données peuvent garantir l’intégrité, la cohérence et la fiabilité des données stockées dans leurs systèmes de bases de données relationnelles, assurant ainsi une gestion efficace et sécurisée des informations critiques.

Plus de connaissances

Bien sûr, poursuivons notre exploration des types de données et des contraintes en SQL en fournissant des détails supplémentaires sur chacun d’eux.

Types de données en SQL :

  1. Types de données numériques :

    • SMALLINT : Ce type de données est utilisé pour stocker des valeurs numériques entières plus petites que celles autorisées par INTEGER.
    • REAL et FLOAT : Ces types de données sont utilisés pour stocker des valeurs numériques à virgule flottante, avec FLOAT offrant une précision plus élevée que REAL.
    • DOUBLE PRECISION : Utilisé pour stocker des nombres à virgule flottante avec une précision encore plus élevée que FLOAT ou REAL.
  2. Types de données de caractères :

    • NCHAR et NVARCHAR : Similaires à CHAR et VARCHAR, mais utilisés pour stocker des données Unicode, prenant en charge une plus grande variété de caractères.
    • CHARACTER et CHARACTER VARYING : Synonymes respectifs de CHAR et VARCHAR.
  3. Types de données temporelles :

    • INTERVAL : Utilisé pour stocker un intervalle de temps, comme une durée ou un laps de temps entre deux points dans le temps.
  4. Types de données binaires :

    • BIT : Utilisé pour stocker des valeurs binaires, telles que VRAI ou FAUX, ou des bits individuels.
    • BLOB et CLOB : Ces types de données sont utilisés pour stocker de grandes quantités de données binaires ou de texte, respectivement.
  5. Types de données géographiques et spatiales :

    • GEOMETRY, GEOGRAPHY et POINT : Utilisés pour stocker des données géographiques et spatiales, tels que des points, des lignes et des polygones, pour prendre en charge les applications de géolocalisation et de cartographie.

Contraintes sur les données en SQL :

  1. Contrainte de valeur par défaut (DEFAULT) : Cette contrainte spécifie une valeur par défaut à utiliser pour une colonne si aucune valeur n’est fournie lors de l’insertion d’une nouvelle ligne.

  2. Contrainte de domaine : Cette contrainte permet de définir un domaine spécifique pour une colonne, limitant ainsi les valeurs pouvant être stockées dans cette colonne à un ensemble prédéfini de valeurs.

  3. Contrainte d’intégrité référentielle : Une forme plus générale de la contrainte de clé étrangère, elle garantit que les relations entre les tables sont maintenues et que les opérations de mise à jour ou de suppression ne compromettent pas l’intégrité des données.

  4. Contrainte de clé unique composite : Cette contrainte spécifie qu’une combinaison de colonnes doit être unique dans une table, permettant ainsi de garantir l’unicité des données sur plusieurs colonnes.

  5. Contrainte d’unicité partielle : Permet de spécifier qu’une contrainte d’unicité ne s’applique qu’à une partie des lignes d’une table, en utilisant une condition spécifique.

  6. Contrainte d’unicité conditionnelle : Similaire à la contrainte d’unicité partielle, mais appliquée uniquement lorsque certaines conditions sont remplies.

En combinant ces types de données et ces contraintes, les développeurs et les administrateurs de bases de données peuvent concevoir des schémas de bases de données flexibles et robustes, capables de répondre aux besoins complexes des applications modernes tout en garantissant la sécurité et l’intégrité des données.

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