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George Ohm: Pionnier de l’électricité

George Simon Ohm, né le 16 mars 1789 à Erlangen, dans le Saint-Empire romain germanique, et décédé le 6 juillet 1854 à Munich, était un physicien et mathématicien allemand dont les contributions à la science électrique ont eu un impact majeur sur le développement ultérieur de la théorie électrique et de l’ingénierie. Ohm est surtout connu pour sa loi fondamentale en électricité, appelée la loi d’Ohm, qui établit la relation entre la tension, le courant et la résistance dans un circuit électrique.

Ohm est né dans une famille d’artisans. Son père était un tailleur et sa mère était fille d’un artisan. Malgré des conditions modestes, Ohm a reçu une éducation solide. À l’âge de 11 ans, il a été envoyé à l’école d’Erlangen, où il a étudié les mathématiques, les sciences naturelles, le latin et le grec. Plus tard, il a fréquenté l’université d’Erlangen, où il a étudié les mathématiques et la physique.

Après avoir obtenu son diplôme en mathématiques et en physique en 1809, Ohm a enseigné dans diverses écoles en Allemagne, notamment à Gottstadt, Cologne et Berlin. Pendant cette période, il a commencé à mener des expériences sur l’électricité, s’intéressant particulièrement à la relation entre la tension, le courant et la résistance.

En 1827, Ohm a publié son célèbre ouvrage « Die galvanische Kette, mathematisch bearbeitet » (« La chaîne galvanique traitée mathématiquement »), dans lequel il a présenté sa loi fondamentale qui porte maintenant son nom. La loi d’Ohm énonce que la tension (V) dans un circuit électrique est égale au produit de la résistance (R) et du courant (I), soit V = I * R. Cette loi simple et élégante a permis de comprendre et de prédire le comportement des circuits électriques et a ouvert la voie à de nombreuses avancées dans le domaine de l’électricité et de l’électronique.

Cependant, la publication de la loi d’Ohm n’a pas été immédiatement reconnue ni bien accueillie par la communauté scientifique de l’époque. Ohm a été critiqué et ses travaux ont été largement ignorés pendant de nombreuses années. Ce n’est que plus tard, grâce aux efforts de scientifiques tels que Gustav Kirchhoff et Wilhelm Weber, que la loi d’Ohm a été pleinement acceptée et reconnue comme l’un des principes fondamentaux de l’électrotechnique.

Malgré les obstacles initiaux, Ohm a continué à travailler sur l’électricité et a été nommé professeur de physique à l’université de Munich en 1852. Cependant, sa santé s’est détériorée et il est décédé deux ans plus tard, le 6 juillet 1854, à l’âge de 65 ans.

L’héritage de George Ohm dans le domaine de l’électricité est immense. Sa loi d’Ohm reste l’un des principes les plus fondamentaux de l’électrotechnique, et ses travaux ont jeté les bases de nombreuses avancées ultérieures dans le domaine de l’électricité et de l’électronique. En son honneur, l’unité de résistance électrique, l’ohm, a été nommée d’après lui, reconnaissant ainsi son immense contribution à notre compréhension de la nature de l’électricité.

Plus de connaissances

George Simon Ohm était le fils de Johann Wolfgang Ohm, un tailleur, et de Maria Elizabeth Beck, une fille d’un forgeron. Il est né le 16 mars 1789 à Erlangen, une ville de Bavière, alors située dans le Saint-Empire romain germanique. Ohm a été élevé dans un environnement familial modeste, mais il a bénéficié d’une éducation solide grâce à son père qui l’a encouragé à s’intéresser à l’apprentissage dès son plus jeune âge.

Après avoir terminé ses études primaires, Ohm a fréquenté le lycée à Erlangen, où il a montré un talent exceptionnel pour les mathématiques et les sciences naturelles. À l’âge de 15 ans, il a été admis à l’université d’Erlangen, où il a poursuivi ses études en mathématiques, physique, chimie et philosophie.

En 1805, Ohm a été contraint de quitter l’université en raison de difficultés financières familiales. Il a ensuite commencé à enseigner pour subvenir à ses besoins et aider sa famille. Pendant cette période, il a continué à étudier de manière indépendante et à mener des expériences sur l’électricité, s’intéressant particulièrement aux travaux de Alessandro Volta sur la pile électrique et aux expériences de Hans Christian Ørsted sur le magnétisme.

En 1806, Ohm a rejoint l’École polytechnique de Nuremberg en tant qu’enseignant de mathématiques et de physique. Pendant son séjour à Nuremberg, il a publié plusieurs articles sur l’électricité et le magnétisme, qui ont attiré l’attention de la communauté scientifique.

En 1817, Ohm a été nommé professeur de mathématiques à l’université de Cologne, où il a continué ses recherches sur l’électricité. C’est pendant son séjour à Cologne qu’il a commencé à travailler sur ce qui allait devenir sa loi fondamentale en électricité.

En 1827, après des années de travail et d’expérimentation, Ohm a publié son célèbre ouvrage « Die galvanische Kette, mathematisch bearbeitet », dans lequel il a présenté sa loi d’Ohm. Malgré l’importance de sa découverte, la publication de la loi d’Ohm n’a pas été bien accueillie par la communauté scientifique de l’époque, et Ohm a été critiqué et ignoré pendant de nombreuses années.

Ce n’est que plus tard, grâce aux efforts de scientifiques tels que Gustav Kirchhoff et Wilhelm Weber, que la loi d’Ohm a été pleinement reconnue et acceptée comme l’un des principes fondamentaux de l’électricité. En 1849, Ohm a reçu la médaille Copley de la Royal Society de Londres en reconnaissance de ses travaux sur l’électricité.

En 1852, Ohm a été nommé professeur de physique à l’université de Munich, où il a continué à enseigner et à mener des recherches jusqu’à sa mort en 1854. Malheureusement, sa santé s’est détériorée au cours de ses dernières années, et il est décédé le 6 juillet 1854, à l’âge de 65 ans.

Malgré les obstacles et les revers qu’il a rencontrés tout au long de sa carrière, George Simon Ohm laisse derrière lui un héritage durable dans le domaine de l’électricité et de la physique. Sa loi d’Ohm reste l’un des principes les plus fondamentaux de l’électrotechnique, et son nom est immortalisé dans l’unité de résistance électrique, l’ohm, en reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à la science.

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