Pays étrangers

Comprendre l’espace Schengen

Le nombre de pays membres de l’espace Schengen est un sujet d’intérêt pour ceux qui s’intéressent aux politiques de libre circulation en Europe. L’accord de Schengen, signé en 1985, a été un jalon majeur dans l’histoire de l’intégration européenne, visant à créer une zone de libre circulation des personnes, supprimant les contrôles aux frontières intérieures des États membres participants.

À l’heure actuelle, l’espace Schengen compte 26 pays membres. Ces pays ont tous signé l’accord de Schengen, ce qui signifie qu’ils ont accepté de mettre en œuvre les dispositions de l’accord, notamment la suppression des contrôles aux frontières intérieures. Parmi ces pays, 22 sont membres de l’Union européenne (UE), tandis que les quatre autres sont des États associés à l’UE par le biais d’accords spécifiques.

Les 22 pays membres de l’UE faisant partie de l’espace Schengen sont les suivants :

  1. Allemagne
  2. Autriche
  3. Belgique
  4. Bulgarie
  5. Chypre
  6. Croatie
  7. Danemark
  8. Espagne
  9. Estonie
  10. Finlande
  11. France
  12. Grèce
  13. Hongrie
  14. Irlande
  15. Italie
  16. Lettonie
  17. Lituanie
  18. Luxembourg
  19. Malte
  20. Pays-Bas
  21. Pologne
  22. Portugal

En outre, quatre pays européens non membres de l’UE participent également à l’espace Schengen. Ces pays sont :

  1. Islande
  2. Liechtenstein
  3. Norvège
  4. Suisse

Il est important de noter que bien que ces pays participent à l’accord de Schengen et aient supprimé les contrôles aux frontières intérieures, ils peuvent encore appliquer des contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen. De plus, tous les membres de l’UE ne font pas partie de l’espace Schengen, et certains pays non membres de l’UE participent à cet accord, ce qui montre que la coopération en matière de libre circulation dépasse les frontières de l’Union européenne.

Plus de connaissances

Bien sûr, explorons plus en détail l’espace Schengen et son fonctionnement, ainsi que les implications de son expansion et de sa gestion.

Origines de l’accord de Schengen :

L’accord de Schengen tire son nom du village luxembourgeois de Schengen, où il a été signé en 1985. À l’origine, il était un projet pilote entre cinq pays membres de l’UE : la France, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. L’objectif principal était de supprimer les contrôles aux frontières intérieures pour faciliter la libre circulation des personnes.

Élargissement de l’espace Schengen :

Depuis sa création, l’espace Schengen a connu plusieurs phases d’élargissement. À mesure que de nouveaux pays adhéraient à l’Union européenne, beaucoup d’entre eux exprimaient également leur désir de rejoindre l’accord de Schengen pour bénéficier de ses avantages en matière de mobilité.

Les quatre libertés de l’Union européenne :

L’accord de Schengen s’inscrit dans le cadre plus large des quatre libertés fondamentales de l’Union européenne, qui comprennent la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. Ces libertés constituent les piliers de l’intégration économique et politique au sein de l’UE.

Fonctionnement de l’espace Schengen :

L’un des principaux principes de l’espace Schengen est la suppression des contrôles aux frontières intérieures entre ses membres. Cela signifie qu’une personne peut voyager librement d’un pays à l’autre sans avoir à subir de contrôles de passeport ou de douane à chaque frontière.

Frontières extérieures et Schengen :

Bien que les contrôles aux frontières intérieures aient été abolis, les pays membres de l’espace Schengen ont renforcé la coopération pour sécuriser leurs frontières extérieures. Cela est devenu une préoccupation majeure en raison des défis posés par la migration irrégulière et le terrorisme.

Système d’information Schengen (SIS) :

Pour renforcer la sécurité et la gestion des frontières, les pays de l’espace Schengen ont mis en place le Système d’information Schengen (SIS). Ce système informatique permet aux autorités compétentes de partager des informations sur les personnes recherchées, les objets volés, les interdictions d’entrée, etc.

Adhésion à l’espace Schengen :

L’adhésion à l’espace Schengen ne se fait pas automatiquement avec l’adhésion à l’Union européenne. Les pays qui souhaitent rejoindre l’accord doivent respecter certaines conditions en matière de sécurité des frontières, de coopération policière et judiciaire, ainsi que de protection des données.

Défis et controverses :

L’expansion de l’espace Schengen a parfois été sujette à controverse, en particulier lorsqu’il s’agit d’intégrer de nouveaux membres, comme la Bulgarie et la Roumanie. Des préoccupations ont été exprimées quant à leur capacité à assurer la sécurité aux frontières et à lutter contre la corruption et le crime organisé.

Brexit et l’espace Schengen :

Le Royaume-Uni n’a jamais adhéré à l’espace Schengen, et avec son retrait de l’Union européenne (Brexit), il n’est plus soumis aux accords de libre circulation de l’UE. Cependant, il existe toujours une coopération entre le Royaume-Uni et les pays de l’espace Schengen pour faciliter les voyages.

Conclusion :

L’espace Schengen est une réalisation significative de l’intégration européenne, permettant une mobilité accrue des personnes à travers les frontières. Malgré les défis rencontrés, il continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la liberté de mouvement en Europe, tout en cherchant à renforcer la sécurité aux frontières et la coopération entre les États membres.

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